Image de mauvaise qualité : à rejeter

Conseils aux locataires :

Prenez des photos !

A l'intérieur comme à l'extérieur.

 Pour le règlement d'un litige avec les propriétaires,

une image vaut parfois mieux qu'un long discours.

Les locataires n'ont pas réussi à prouver que 

le fond du jardin était encombré,

parce que la transmission de la photo

était mauvaise.

Ce qui a été fait 🔻

Les locataires ont photographié le fond du jardin le 20 janvier 2013 sous la neige.

Il s'agit d'une photo couleur datée transmise à leur avocat pour montrer 

le fond du jardin encombré de mauvaises herbes...

Et la même photo est transmise en noir/blanc d'avocat à avocat.

La réception de cette photo par la partie adverse est de très mauvaise qualité

pour être exploitée efficacement.

Il existe un réel problème concernant la préservation de la qualité de l'image

lors de la transmission de documents photos.

Tout document de mauvaise qualité 

doit être rejeté avant analyse par le juge.

Ce qu'il faut faire🔻

Il faut donc scinder la photo sur deux pages, la première page 45a pour valider la date

La page suivante 45b pour présenter un agrandissement de la photo.


Une nouvelle photo du fond du jardin tel que l'avait laissé les propriétaires
au début octobre 2012, noté OK sur l'état des lieux d'entrée...


C'est bien aux locataires que revient la responsabilité de produire des photos datées
en couleur, avec agrandissements des détails.
Cela étant, est-ce que ces documents en l'état arriveront sous les yeux du juge ?



Ce qu'il faut éviter 🔻


Et-ce qu'il existe une obligation d'utiliser
 des documents noir/blanc ?
Le support papier pour montrer une image
peut-il faire place à une image numérique ?

De telles photos aussi sombres ne peuvent éclairer la décision du juge.